2010-10-20

Les « petits » mots

Écoutez assez de conférenciers professionnels et éventuellement on vous fera part de cette réalité incontournable : 55% de notre message passe par notre langage corporel, 38% par notre ton de vois et seulement 7% provient des mots que nous utilisons.

Je me demande si Pauline Marois serait d'accord. Au cours de la session parlementaire du 18 octobre, elle a parlé d'un « petit peuple » en parlant des Québécois. Paroles étonnantes provenant d'un parti qui prône l'indépendance du Québec par rapport au Canada. D'aucuns diront même que c'est méprisant de sa part. Les humoristes et les caricaturistes vont s'en donner à coeur joie sur cette bourde.

 

Bien sûr, Mme Marois ne voulait pas dire petite en envergure, mais bien petit en taille. À 33 millions de Canadiens et près de 300 millions d'Américains, sans compter une centaine de millions de Mexicains, plus les pays des Antilles, les 8 millions de Québécois ne pèsent pas lourd dans la balance.

 

Il est vrai qu'une grande partie de ce que l'on communique à autrui passe par notre corps et notre ton de voix. Par contre, cela ne donne pas la permission (comme on le laisse sous-entendre) de dire n'importe quoi. Oui, j'ai souvent entendu le conseil suivant : « Ce que tu dis n'est pas important, c'est la façon dont tu le dis qui importe. » J'y ai cru et pendant un bout de temps, je ne faisais pas trop attention à ce que je disais, mais je m'efforçais de faire attention à la manière de le dire. J'ai appris.

 

Quand on y pense, les bons avocats sont passés maîtres dans cet art. Sachant qu'il y a une version écrite du déroulement des procédures, et sachant que cette version ne comprend que des mots et enlève tout langage corporel ou ton de voix, ils peuvent dire une chose avec leur bouche, mais jouent sur leur posture ou leur ton de voix pour donner une connotation autre à leurs propos. Sauf que lorsque l'on relit ce qui a été dit, seuls les mots demeurent. Cela peut s'avérer damnant pour celui qui répond aux questions.

 

Les mots sont importants. Quelques mots bien placés peuvent faire la différence dans la vie de quelqu'un qui fait face à l'abîme. Quelques mots mal choisis peuvent anéantir une carrière ou un espoir.

 

Quelques « petits » mots peuvent longuement hanter une vie.

2010-10-04

Le problème du courriel

Voici un exemple réaliste d'une discussion par courriel. Pourquoi je dis que c'est réaliste? Parce que ça m'est arrivé aujourd'hui.

De: Adresse Commune
A: Moi
Cc
: André, Bernard
Sujet:  Tout est prêt

Salut Laurent,

Tout est prêt, tu peux tester ça devrait marcher.

Charles

 

De: Moi
A: Adresse Commune
Cc: André,  Bernard
Sujet:  Re: Tout est prêt

Salut Charles,

J'ai testé et ça plante avec le message "Erreur 102." Qu'est-ce qui cause le problème?

De: André
A: Daniel
Cc:  Bernard, Moi
Sujet: Re: Tout est prêt

???????

 

De: Moi
A: André
Cc: Bernard, Vraie adresse de Charles (après avoir fouillé dans mes anciens courriels)
Sujet: Re: Tout est prêt

Euh... Désolé, je croyais que le message se rendrait à Charles.

 

De: Daniel
A: Moi
Cc: André, Bernard, Charles
Sujet: Re: Tout est prêt

Vous en faites pas, c'est comme ça qu'André me demande quel est le problème. Je regarde ça et je vous reviens.

Daniel

 

Ce court échange, qui a duré moins de 15 minutes, illustre plusieurs problèmes du courriel:

1. Quand on utilise une adresse commune pour faire des échanges de courriels, on ne sait jamais si le message se rend à la personne voulue ou non. Les adresses communes c'est bon pour les échanges en groupe mais pour joindre une personne spécifique, on repasse...

2. Il manque beaucoup d'information dans un message courriel: le ton de voix et la gestuelle. Si en plus, on élimine les mots pour les remplacer par des abbréviations, des acronymes et des symboles...

3. Vérifiez que vous devriez vraiment répondre à votre message. Dans ce cas, il n'est rien arrivé mais si j'avais été copié de manière anonyme (Bcc) probablement que les personnes à l'autre bout n'auraient pas apprécié.

4. Lorsque vous répondez, assurez-vous que les personnes qui reçoivent le messages sont des récipiendaires pertinents. Le message qui disait "?????" n'avait rien à voir avec moi et je n'aurais pas dû le recevoir. Je ne sais pas non plus ce que Bernard faisait dans la liste de récipiendaires.

5. "Répondre à tous" comporte parfois son lot de surprises...

Conclusion: le courriel est rapide et efficace mais si vous devez avoir une discussion importante ou une discussion nuancée, c'est un des pires véhicules à utiliser.

2010-08-30

Nouveau-Brunswick VI


Lundi 2010-08-23

Finalement, après une mauvaise nuit pour bibi et des enfants acariâtres, nous avons décidé de laisser tomber le tourisme ce matin. Nous avons fait les bagages et sommes partis. Tant pis pour les poissons et les maisons non visitées.

De Caraquet, nous avons pris la route de Cambellton, à la frontière du Québec et du Nouveau-Brunswick. Pas de visite, juste le temps pour tout le monde de s'empiffrer de frites et dans mon cas, d'une guédille au homard, soit du homard haché mélangé à de la mayonnaise et quelques petits légumes, puis servi sur un pain à hot dog. Pas pire.

Ensuite, c'est la traversée de la vallée de la Matapédia où les policiers de la SQ sont en feu. Alors que durant une semaine au Nouveau-Brunswick je n'ai aperçu qu'un seul patrouilleur de la GRC, ce n'était pas du tout la même chose au Québec. En traversant la frontière québécoise à Pointe-à-la-Croix, tout de suite après l'accueil de la SAQ, nous avons vu deux autos arrêtées sur le côté en attente de recevoir leur contravention. Et ce, sur une distance de moins de 500 mètres.

Nous avions trouvé qu'il y avait beaucoup de construction sur le réseau routier néo-brunswickois, mais ça circulait relativement bien. Mais sur la 132, ouf! On arrête à tout bout de champ, parfois complètement. Peu de temps après Pointe-à-la-Croix, j'ai compris une partie des ralentissements et, surtout, le zèle de la SQ : on y bâtit un nouveau quartier général. Je suppose qu'il faut financer tout ça!

Lors de notre arrêt de restauration, j'ai été frappé par l'approche au service de la province dans les casse-croûte. On prend votre commande, on vous demande de vous asseoir ou d'attendre puis on appelle votre numéro lorsque c'est prêt. J'avais déjà vu ça dans un des gags de la bande dessinée « For Better or For Worse » de Lynn Johnston, mais je n'avais pas réalisé que c'était si commun comme approche.

Les gens sont très gentils, ici. Lorsque nous sommes arrivés au casse-croûte, nous voulions une table pour cinq, mais elles étaient toutes prises. Devant notre air perplexe, deux familles se sont levées et déplacées (dont une famille de quatre personnes) pour nous permettre de manger ensemble.

Je crois que le pronom « vous » n'existe pas lorsque les gens parlent à une seule personne. C'est toujours « tu ».

Finalement, une autre note sur la politesse des gens du Nouveau-Brunswick et l'effet stressant que cela a sur un conducteur montréalais. Je voulais déposer des cartes postales au bureau de poste qui était situé de l'autre côté d'une rue très passante. Alors, je me suis installé sur le trottoir, entre deux intersections (vu qu'à Montréal on ne connaît pas ça les traversées aux intersections) et j'attendais. Moins de cinq secondes plus tard, une auto s'est arrêtée pour me laisser passer. En bon français, j'étais flabbergasté. Par la suite, j'étais constamment stressé derrière le volant, car je devais m'assurer de faire de même si l'occasion se présentait. Ça stresse, d'être poli!

Durant ce voyage, nous avons réalisé que nos enfants en savaient bien peu sur la géographie du Canada. On leur a demandé de nous nommer les provinces canadiennes et ils en connaissaient à peine trois. Ils nous ont dit qu'à leur école on ne le leur avait jamais enseigné cette matière. Triste état de notre système éducatif.

Nous avons dormi à St-Jean-Port-Joli, puis nous avons fait un arrêt à Québec avant le retour au bercail. Les enfants ont beaucoup aimé les spectacles de rue et la traversée du fleuve en traversier. Somme toute, d'excellentes vacances. 

L'an prochain, peut-être le Charlevoix, la Côte-Nord ou la Gaspésie. Ou peut-être même le Lac St-Jean. Ou Calgary. 

On verra.











2010-08-29

Nouveau-Brunswick V



Dimanche 2010-08-22

Nous avons quitté Bouctouche aujourd'hui. Si jamais vous comptez séjourner dans la maison, contactez M. et Mme Bernard des chalets Vivelo. Vous serez très bien reçus.

Après un voyage de quelques heures, nous nous sommes rendus à Caraquet, la capitale culturelle de l'Acadie en 2009. Je croyais qu'il y avait beaucoup de drapeaux à Bouctouche, mais je n'avais rien vu! Ici on ne voit que ça. Sous toutes formes : drapeaux, fanions, cerfs-volants, peintures; j'ai même vu une jeune fille qui avait fait peinturer le drapeau sur ses ongles. C'est ce qu'on appelle être Acadien jusqu'au bout des doigts!

À notre arrivée, nous nous sommes rendus au Village historique acadien. Notre première tâche fut de trouver à manger, ce que nous avons fait au restaurant des Ancêtres sur le site. Une bonne soupe bien consistante et un rôti de boeuf bien mijoté ont retapé toute la famille.

Une serveuse a demandé à un couple arrivé un peu après nous s'il voulait de la bière. Le mari voulait bien, mais n'a pu avoir de produit Molson ou Labatt, car seuls les produits Moose Head existaient à l'époque. Alors le mari s'est ravisé et a commandé... un Pepsi! Non, a dit la serveuse, ça n'existait pas dans le temps alors on n'en a pas. Il a demandé une autre sorte de boisson gazeuse, mais elle n'existait pas non plus. Il s'est contenté d'une Moose Head blonde, je crois.

Curieusement, on a servi du café à la fin du repas. Je pensais que c'était un produit rare à l'époque, mais bon, qu'est-ce que j'en sais vraiment?

C'était la journée des métiers et nous en avons appris sur plusieurs métiers d'antan : le cordonnier, le ferronnier, le forgeron, la maîtresse d'école, le typographe, le garagiste. Malheureusement, nous n'avons pas pu tout visiter, car nous sommes arrivés un peu tard. Comme nous avons le droit de visiter une seconde fois, peut-être que nous irons faire un tour avant de quitter pour le Québec. On verra.

Les animations étaient intéressantes, mais inégales. Certains animateurs s'en tenaient au minimum alors que d'autres en rajoutaient, répondaient et invitaient les questions. J'ai particulièrement aimé le typographe (16 heures pour faire la préparation d'une page, trois cents exemplaires imprimés par heure, une édition par semaine, celle du vendredi), la maîtresse d'école (on sépare les filles d'un côté et les garçons de l'autre, même sur la cour d'école; sur 25 à 30 élèves, une seule passait la huitième année, en général une fille; les Anglais ont tout fait pour tenter d'abolir la religion et le français dans les écoles du Nouveau-Brunswick, ce qui a mené à des révoltes à Caraquet vers la fin du 19e siècle) et le ferronnier qui nous a montré comment il fabriquait certains produits comme des passoires, des casseroles, des tasses et des sifflets.

D'ailleurs, c'est dans la maison du ferronnier que nous avons assisté à une petite controverse. Un des visiteurs, qui travaillait anciennement au Village d'après ce que j'ai compris, demandait s'il pouvait acheter les produits du ferronnier dans la boutique. Ce dernier a répondu que non, on vendait plutôt des répliques fabriquées... aux États-Unis. Il a rajouté que moins de 10% des produits vendus dans la boutique provenait du travail des artisans du site.

J'ai écouté sans m'en mêler, mais j'avoue que c'est un peu triste. Certains de ces artisans font vraiment du beau travail et ce serait bien qu'il soit revendu aux touristes, quitte à faire une section « imitation » et une section « authentique » à prix plus élevé s'il le faut. Je suis sûr que les produits trouveraient preneur. Il n'y en a pas assez pour tout le monde? Tant pis. À l'époque ce n'était pas de la fabrication de masse dont il s'agissait. Ça devrait être pareil sur le site.

Il y a trois magasins, en fait : la boutique de touriste (qui, d'ailleurs, est un coup de génie du marketing : pour entre sur le site il faut traverser la boutique et pour sortir du site il faut la traverser en sens inverse. Brillant!), le magasin général pré-20e siècle et le magasin général post-20e siècle. Dans ces deux derniers, on ne pourrait fournir que de la marchandise authentique (dans le premier surtout, que nous n'avons pas réussi à visiter) alors que la boutique pourrait contenir les produits de masse.

Après notre visite, nous voulions faire un petit tour sur le bord de la mer, mais il ventait et on avait trop froid. On s'est contenté de la piscine et de la glissoire de l'hôtel. Demain on va voir si on peut assister à un arrivage de poisson.

Un rare puits intérieur, dans la maison d'un juge




Nouveau-Brunswick IV


Vendredi 2010-08-20

Nous avons passé une superbe semaine avec du soleil à profusion. La seule journée où c'était nuageux et froid était aujourd'hui... alors que nous avions choisi de nous rendre à Magic Mountain, dans les glissades d'eau. Il a plu un peu, il faisait frisquet. Une chance qu'il y avait un bain-tourbillon avec de l'eau chauffée. Chaque fois que j'entrais là-dedans, toute ma peau piquait tellement la différence de température était grande. N'empêche qu'on a eu bien du plaisir et personne n'a été malade. C'est pas mal intéressant de dévaler une pente à 60 km/h en costume de bain. Après, bien sûr, il faut tout de même l'extirper de nos crevasses les plus intimes...

Finalement, malgré les marques de vieillesse qui s'accumulent d'année en année, j'ai encore gardé un peu de mon coeur d'enfant. Les glissades que j'ai trouvées les plus intéressantes étaient celles qui allaient le plus vite et qui tournaient le plus. Dans le noir, c'est encore plus trippant! Maintenant, si on pouvait enlever les limites (maximales) de poids peut-être que je pourrais les essayer toutes!

Après les glissades d'eau, nous avons testé la montagne magnétique. Comment ça marche? Tu descends une colline avec ton auto. Une fois arrivé au bas de la colline, tu la mets sur la position neutre et... elle remonte la colline toute seule! Comme ça! C'est assez comique comme effet. Les enfants en sautaient de joie. Un type à côté de nous n'y croyait pas. Il a placé son auto en haut de la colline, sur neutre et a tenté sans succès de la pousser vers le bas. J'ai fait un autre test : j'ai mis l'embrayage sur « D » pour voir si l'auto avancerait lors de la descente de la colline. Oui, mais très lentement et elle s'est arrêtée au milieu et ne voulait plus avancer. Très bizarre comme phénomène.

Samedi 2010-08-20

Quelques autres observations sur le Nouveau-Brunswick :
  • La vitesse maximale permise sur l'autoroute est 110 km/h. Sur les routes primaires (comme la route 117, ou 132 au Québec), c'est 100 km/h. C'est peut-être pour ça qu'il y a moins d'excès de vitesse sur les routes.
  • Des rails de train fonctionnels qui traversent l'autoroute principale (la 2) près de Moncton.
  • Les serveurs dans les restaurants n'ont jamais l'air pressé ou stressé comme à Montréal.
  • Un restaurant qui n'accepte que de l'argent comptant ou des chèques personnels... et qui me laisse quitter les lieux sans payer, afin d'aller chercher l'un ou l'autre.

2010-08-27

Nouveau-Brunswick III


Jeudi 2010-08-19

Premier arrêt : la savonnerie Olivier qui fabrique du savon à base d'huile d'olive et ingrédients naturels pour créer un savon unique, dont les propriétés sont excellentes pour la peau. Chaque membre de la famille s'est procuré « son » savon. On verra ce que ça donnera à long terme. Le mien est censé attirer le sexe opposé...

Ensuite, nous avons poursuivi notre voyage à la dune de Bouctouche qui est un écosystème protégé où nous avons passé l'après-midi. Les enfants s'en sont donné à coeur joie dans une chasse aux mollusques. Ils ont trouvé des moules, des palourdes, des couteaux de mer et des « coqs » dont je ne connais pas l'autre nom.

Pour la chasse aux mollusques, on recherche les trous dans le sable à marée basse. Une fente droite signale la présence d'un couteau de mer alors qu'une dépression ou un trou rond est caractéristique des moules et palourdes. Il faut alors creuser à cet endroit pour retrouver le (ou les) mollusque(s).

La monitrice leur a ensuite montré quelque chose de fascinant : lorsqu'on a extrait le mollusque du sable, on le dépose dans l'eau de mer et on attend quelques secondes. Le mollusque sortira alors sa « langue » pour s'agripper au sable, puis ils se cachent petit à petit sous le sable. Les palourdes et mollusques le font graduellement, mais le couteau de mer, lui, peut nager comme un poisson. Quand il se cache, il se met d'abord à la verticale puis il s'enfonce rapidement dans cette position. C'est assez surprenant la première fois que l'on voit ça.

La dune de Bouctouche a un effet plaisant : à marée basse, une partie de l'eau de mer demeure sur place et se fait chauffer par le soleil. Il en résulte une eau qui, à certains endroits, approche du 30 degrés Celcius. Honnêtement, je n'y croyais pas quand on m'avait dit ça. Mais, c'est vrai. D'ailleurs, nous sommes restés jusqu'à ce que la marée commence à entrer et effectivement, l'eau est bien plus froide qu'à marée basse.

Ma femme croit avoir croisé Antonine Maillet, l'auteure de La Sagouine, sur la promenade de la dune. Elle n'a pas osé la saluer.

Le soir nous avons mangé au restaurant « Chez 5 étoiles » à St-Louis-de-Kent qui fait une excellente pizza aux fruits de mer.



2010-08-26

Nouveau-Brunswick II


Mercredi 2010-08-18
Comme tout bon touriste, nous avons visité les attractions les plus populaires de la région. Aujourd'hui c'était le pays de La Sagouine, où nous avons pu voir une prestation de La Sagouine elle-même, Viola Léger, qui a 80 ans aujourd'hui. Elle a récité deux monologues... non, c'est faux. Elle a joué, elle a vécu deux monologues.
Franchement, elle était en pleine forme et son jeu semblait aussi frais qu'il y a trente ans, lorsqu'elle l'a interprété pour la première fois. D'ailleurs, j'ai même acheté le livre pour le lire. J’y pige que dalle, mais bon. Le français du pays est bien plus facile à comprendre lorsqu'il est entendu que lorsqu'il est lu.
Une autre interprétation que j'ai particulièrement appréciée est celle de Citrouille (je ne vois pas le nom du comédien sur le site officiel). Un mélange de théâtre et de stand-up particulièrement réussi. Il prenait à partie le public et parfois, je me demandais même s'il ne s'attendait pas à ce qu'une personne du public aille le joindre sur scène. J'ai failli y aller. J'aurions p'têt ben dû y aller.