2010-08-30

Nouveau-Brunswick VI


Lundi 2010-08-23

Finalement, après une mauvaise nuit pour bibi et des enfants acariâtres, nous avons décidé de laisser tomber le tourisme ce matin. Nous avons fait les bagages et sommes partis. Tant pis pour les poissons et les maisons non visitées.

De Caraquet, nous avons pris la route de Cambellton, à la frontière du Québec et du Nouveau-Brunswick. Pas de visite, juste le temps pour tout le monde de s'empiffrer de frites et dans mon cas, d'une guédille au homard, soit du homard haché mélangé à de la mayonnaise et quelques petits légumes, puis servi sur un pain à hot dog. Pas pire.

Ensuite, c'est la traversée de la vallée de la Matapédia où les policiers de la SQ sont en feu. Alors que durant une semaine au Nouveau-Brunswick je n'ai aperçu qu'un seul patrouilleur de la GRC, ce n'était pas du tout la même chose au Québec. En traversant la frontière québécoise à Pointe-à-la-Croix, tout de suite après l'accueil de la SAQ, nous avons vu deux autos arrêtées sur le côté en attente de recevoir leur contravention. Et ce, sur une distance de moins de 500 mètres.

Nous avions trouvé qu'il y avait beaucoup de construction sur le réseau routier néo-brunswickois, mais ça circulait relativement bien. Mais sur la 132, ouf! On arrête à tout bout de champ, parfois complètement. Peu de temps après Pointe-à-la-Croix, j'ai compris une partie des ralentissements et, surtout, le zèle de la SQ : on y bâtit un nouveau quartier général. Je suppose qu'il faut financer tout ça!

Lors de notre arrêt de restauration, j'ai été frappé par l'approche au service de la province dans les casse-croûte. On prend votre commande, on vous demande de vous asseoir ou d'attendre puis on appelle votre numéro lorsque c'est prêt. J'avais déjà vu ça dans un des gags de la bande dessinée « For Better or For Worse » de Lynn Johnston, mais je n'avais pas réalisé que c'était si commun comme approche.

Les gens sont très gentils, ici. Lorsque nous sommes arrivés au casse-croûte, nous voulions une table pour cinq, mais elles étaient toutes prises. Devant notre air perplexe, deux familles se sont levées et déplacées (dont une famille de quatre personnes) pour nous permettre de manger ensemble.

Je crois que le pronom « vous » n'existe pas lorsque les gens parlent à une seule personne. C'est toujours « tu ».

Finalement, une autre note sur la politesse des gens du Nouveau-Brunswick et l'effet stressant que cela a sur un conducteur montréalais. Je voulais déposer des cartes postales au bureau de poste qui était situé de l'autre côté d'une rue très passante. Alors, je me suis installé sur le trottoir, entre deux intersections (vu qu'à Montréal on ne connaît pas ça les traversées aux intersections) et j'attendais. Moins de cinq secondes plus tard, une auto s'est arrêtée pour me laisser passer. En bon français, j'étais flabbergasté. Par la suite, j'étais constamment stressé derrière le volant, car je devais m'assurer de faire de même si l'occasion se présentait. Ça stresse, d'être poli!

Durant ce voyage, nous avons réalisé que nos enfants en savaient bien peu sur la géographie du Canada. On leur a demandé de nous nommer les provinces canadiennes et ils en connaissaient à peine trois. Ils nous ont dit qu'à leur école on ne le leur avait jamais enseigné cette matière. Triste état de notre système éducatif.

Nous avons dormi à St-Jean-Port-Joli, puis nous avons fait un arrêt à Québec avant le retour au bercail. Les enfants ont beaucoup aimé les spectacles de rue et la traversée du fleuve en traversier. Somme toute, d'excellentes vacances. 

L'an prochain, peut-être le Charlevoix, la Côte-Nord ou la Gaspésie. Ou peut-être même le Lac St-Jean. Ou Calgary. 

On verra.











1 commentaire:

Anonyme a dit...

C'est toujours un plaisir de lire tes textes Laurent et c'est super de voir ta belle famille! Qu'ils ont grandi tes enfants depuis la dernière fois que je les ai vus!!! :)

Élie A.