Je reviens de mon spectacle inaugural au Centre Bell. Ginette Reno m'a acc... euh... j'ai accompagné Ginette Reno dans une interprétation de « Somebody To Love » de Queen. Ce faisant, j'ai fait la découverte des dessous moins connus de la vie d'artiste inconnu. J'ai aussi appris quelques secrets de la production d'émissions de télévision de ce genre. Mais ça, je le garde pour une prochaine fois.
C'est quoi la vie d'un inconnu dans le « show-business »? C'est beaucoup d'attente, je peux vous le dire! Je suis arrivé sur le site vers 16 h 30 et j'ai chanté pendant un gros deux minutes vers 23 h 30. Et c'était fini! D'un autre côté, ça me laisse encore 13 minutes de gloire en banque, ce qui n'est peut-être pas une mauvaise chose.
On nous avait avertis que l'attente serait longue et malheureusement, avant de quitter chez moi, j'avais retiré Millénium 2 de mon sac. Je me disais que je n'aurais probablement pas le temps de le lire. J'ai un peu regretté, mais pas trop : ça m'a permis de faire plus ample connaissance avec deux partenaires de chant et de savoir ce qui les passionnait, ce qui les animait dans la vie. Il ne me reste plus qu'à faire la même chose avec les 77 autres choristes!
À part l'attente, qu'est-ce qu'il y avait? Une chose dont je me doutais et qui m'a été confirmée ce soir, c'est que quand tu es invité comme artiste dans un spectacle, tu es invité comme artiste et non comme spectateur. J'avais espoir, j'avoue, que j'aurais pu voir le spectacle, m'approcher d'Annie Villeneuve, des gars de Simple Plan et de Ginette Reno. Ben oui, j'avais même apporté ma caméra dans l'espoir de faire un paparazzi de moi et de pouvoir montrer à tout le monde combien j'étais proche du jet set québécois. Oui, j'aurais fait l'envie de tous mes amis. Finalement, le bide total : nous sommes restés dans un salon à attendre patiemment notre tour, loin des smokings, des talons aiguilles et des décolletés plongeants.
Après avoir attendu si longtemps, je sentais mon énergie diminuer sensiblement à mesure que les minutes s'écoulaient. Je n'étais pas le seul : une de nos collègues s'est même endormie sur une table en utilisant son roman de Patricia Cornwell comme oreiller. Une seule pensée me traversait la tête; je vais bâiller aux corneilles devant deux millions de téléspectateurs! Mais au moment où l'on est venu nous chercher pour notre prestation, un phénomène intéressant s'est produit : la fatigue s'est dissipée et a été remplacée par l'énergie performance. Tout à coup, toute la fatigue de l'attente, la frustration de n'avoir pas pu voir le spectacle et la perspective d'une émeute dans les rues de Montréal dans quatre jours on disparu. Ma seule mission : rehausser la prestation de Ginette Reno par ma présence.
C'est ce que j'ai fait avec 175 autres choristes. Et c'était magique : mille personnes dont le premier ministre du Canada, le premier ministre du Québec et nos athlètes olympiques qui se sont tournés vers nous pour voir d'où provenaient ces voix angéliques.
Ouaip, on était pas pire pantoute!
Pour ceux et celles qui veulent voir de quoi il en retourne, le spectacle sera diffusé sur V à 19 h le samedi 24 avril ou sur CTV à 20 h le samedi 24 avril.
C'est quoi la vie d'un inconnu dans le « show-business »? C'est beaucoup d'attente, je peux vous le dire! Je suis arrivé sur le site vers 16 h 30 et j'ai chanté pendant un gros deux minutes vers 23 h 30. Et c'était fini! D'un autre côté, ça me laisse encore 13 minutes de gloire en banque, ce qui n'est peut-être pas une mauvaise chose.
On nous avait avertis que l'attente serait longue et malheureusement, avant de quitter chez moi, j'avais retiré Millénium 2 de mon sac. Je me disais que je n'aurais probablement pas le temps de le lire. J'ai un peu regretté, mais pas trop : ça m'a permis de faire plus ample connaissance avec deux partenaires de chant et de savoir ce qui les passionnait, ce qui les animait dans la vie. Il ne me reste plus qu'à faire la même chose avec les 77 autres choristes!
À part l'attente, qu'est-ce qu'il y avait? Une chose dont je me doutais et qui m'a été confirmée ce soir, c'est que quand tu es invité comme artiste dans un spectacle, tu es invité comme artiste et non comme spectateur. J'avais espoir, j'avoue, que j'aurais pu voir le spectacle, m'approcher d'Annie Villeneuve, des gars de Simple Plan et de Ginette Reno. Ben oui, j'avais même apporté ma caméra dans l'espoir de faire un paparazzi de moi et de pouvoir montrer à tout le monde combien j'étais proche du jet set québécois. Oui, j'aurais fait l'envie de tous mes amis. Finalement, le bide total : nous sommes restés dans un salon à attendre patiemment notre tour, loin des smokings, des talons aiguilles et des décolletés plongeants.
Après avoir attendu si longtemps, je sentais mon énergie diminuer sensiblement à mesure que les minutes s'écoulaient. Je n'étais pas le seul : une de nos collègues s'est même endormie sur une table en utilisant son roman de Patricia Cornwell comme oreiller. Une seule pensée me traversait la tête; je vais bâiller aux corneilles devant deux millions de téléspectateurs! Mais au moment où l'on est venu nous chercher pour notre prestation, un phénomène intéressant s'est produit : la fatigue s'est dissipée et a été remplacée par l'énergie performance. Tout à coup, toute la fatigue de l'attente, la frustration de n'avoir pas pu voir le spectacle et la perspective d'une émeute dans les rues de Montréal dans quatre jours on disparu. Ma seule mission : rehausser la prestation de Ginette Reno par ma présence.
C'est ce que j'ai fait avec 175 autres choristes. Et c'était magique : mille personnes dont le premier ministre du Canada, le premier ministre du Québec et nos athlètes olympiques qui se sont tournés vers nous pour voir d'où provenaient ces voix angéliques.
Ouaip, on était pas pire pantoute!
Pour ceux et celles qui veulent voir de quoi il en retourne, le spectacle sera diffusé sur V à 19 h le samedi 24 avril ou sur CTV à 20 h le samedi 24 avril.
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