Je suis membre d'une chor... euh... d'un ensemble vocal depuis deux semaines. Ce weekend, nous avons eu notre première intensive. C'est-à-dire que nous avons passé deux jours en retraite, à pratiquer les premières chansons de notre spectacle de février.
Lorsque je me suis joint au groupe, je n'avais aucune idée à quoi m'attendre. Je ne les avais jamais vu chanter, je ne connaissais pas leur répertoire, rien. Mais dès ma première rencontre, je savais que j'étais au bon endroit.
J'ai été accueilli à bras ouverts, tout le monde a fait un effort pour venir me rencontrer et se présenter. (Une chance que je n'ai pas dû répéter le nom de toutes ces personnes...) On m'a fait savoir que je m'étais démarqué du lot: sur 30 auditions, seulement 12 personnes ont été retenues.
Ce weekend, les nouveaux étaient le centre d'attention: on nous a souvent mis en évidence (au grand dam de certains nouveaux!), on nous a fait honneur sur scène et on nous a introduit formellement par le biais d'un rituel musical qui se vit plutôt qu'il ne s'explique. Donc je ne tenterai même pas de le faire.
Ce n'est pas la première fois que je me joins à un groupe social de ce genre, mais c'est la première fois que je vis un accueil aussi chaleureux et aussi enthousiaste. Je crois que le directeur musical y est pour beaucoup.
Sylvain, notre directeur, est un passionné qui s'est joint à un choeur pour la première fois à l'âge de neuf ans. Pas tellement pour chanter, mais dans l'espoir qu'il aurait la chance de parcourir le monde. Il est directeur de notre ensemble depuis ses débuts il y a quatorze ans.
Lorsque les membres du groupe parlent de lui, c'est toujours en termes élogieux. On sent qu'ils l'aiment vraiment et qu'ils le voient comme plus qu'un simple directeur qui dit « quoi faire ». Cela lui permet de leur demander de faire certaines choses sur scène et ils acceptent de le faire de bon coeur, ce qui permet au choeur de s'améliorer d'année en année, en tentant des éléments de scène différents.
Je contraste cela avec un autre choeur où le directeur impose ses idées, sans nécessairement avoir l'aval des membres. En bout de compte, le groupe fera ce que demande le directeur mais le fera à contrecoeur et sans plaisir. Cela se ressent partout: dans les relations entres les membres, les discussions avec le directeur, le peu d'enthousiasme à promouvoir le spectacle et bien sûr, la performance qui en est affectée.
À certains égards, diriger un ensemble vocal c'est comme mener une petite ou une moyenne entreprise. Tout le monde se connaît, on a un contact direct avec le patron en tout temps et les problèmes personnels sont beaucoup plus visibles et dangereux. Dans une grande entreprise, on peut toujours déplacer les gens d'un département à l'autre ou même, renvoyer quelqu'un plus facilement car l'impact est plus diffus.
On parle souvent de la vision du chef d'entreprise comme étant une clé importante du succès de cette dernière. Mais cette vision ne sera qu'utopique si le leader n'est pas capable de la transmettre et de la faire accepter par ceux et celles qui le suivent. Au lieu d'être comme le flutiste de la fable qui entraine les enfants à sa suite simplement en jouant sa mélodie, il sera plutôt comme le capitaine de navire qui aura besoin d'un homme au tambour, un contre-maître avec le fouet pour faire avancer un navire auquel tous les esclaves sont attachés... et qui tournent le dos à l'endroit où ils se rendent.
Communiquer sa vision et faire en sorte qu'elle soit non seulement comprise, mais qu'elle soit également embrassée par d'autres, c'est le chant du leader. Et lorsqu'il le fait bien, on ne peut que se lever et danser.
Lorsque je me suis joint au groupe, je n'avais aucune idée à quoi m'attendre. Je ne les avais jamais vu chanter, je ne connaissais pas leur répertoire, rien. Mais dès ma première rencontre, je savais que j'étais au bon endroit.
J'ai été accueilli à bras ouverts, tout le monde a fait un effort pour venir me rencontrer et se présenter. (Une chance que je n'ai pas dû répéter le nom de toutes ces personnes...) On m'a fait savoir que je m'étais démarqué du lot: sur 30 auditions, seulement 12 personnes ont été retenues.
Ce weekend, les nouveaux étaient le centre d'attention: on nous a souvent mis en évidence (au grand dam de certains nouveaux!), on nous a fait honneur sur scène et on nous a introduit formellement par le biais d'un rituel musical qui se vit plutôt qu'il ne s'explique. Donc je ne tenterai même pas de le faire.
Ce n'est pas la première fois que je me joins à un groupe social de ce genre, mais c'est la première fois que je vis un accueil aussi chaleureux et aussi enthousiaste. Je crois que le directeur musical y est pour beaucoup.
Sylvain, notre directeur, est un passionné qui s'est joint à un choeur pour la première fois à l'âge de neuf ans. Pas tellement pour chanter, mais dans l'espoir qu'il aurait la chance de parcourir le monde. Il est directeur de notre ensemble depuis ses débuts il y a quatorze ans.
Lorsque les membres du groupe parlent de lui, c'est toujours en termes élogieux. On sent qu'ils l'aiment vraiment et qu'ils le voient comme plus qu'un simple directeur qui dit « quoi faire ». Cela lui permet de leur demander de faire certaines choses sur scène et ils acceptent de le faire de bon coeur, ce qui permet au choeur de s'améliorer d'année en année, en tentant des éléments de scène différents.
Je contraste cela avec un autre choeur où le directeur impose ses idées, sans nécessairement avoir l'aval des membres. En bout de compte, le groupe fera ce que demande le directeur mais le fera à contrecoeur et sans plaisir. Cela se ressent partout: dans les relations entres les membres, les discussions avec le directeur, le peu d'enthousiasme à promouvoir le spectacle et bien sûr, la performance qui en est affectée.
À certains égards, diriger un ensemble vocal c'est comme mener une petite ou une moyenne entreprise. Tout le monde se connaît, on a un contact direct avec le patron en tout temps et les problèmes personnels sont beaucoup plus visibles et dangereux. Dans une grande entreprise, on peut toujours déplacer les gens d'un département à l'autre ou même, renvoyer quelqu'un plus facilement car l'impact est plus diffus.
On parle souvent de la vision du chef d'entreprise comme étant une clé importante du succès de cette dernière. Mais cette vision ne sera qu'utopique si le leader n'est pas capable de la transmettre et de la faire accepter par ceux et celles qui le suivent. Au lieu d'être comme le flutiste de la fable qui entraine les enfants à sa suite simplement en jouant sa mélodie, il sera plutôt comme le capitaine de navire qui aura besoin d'un homme au tambour, un contre-maître avec le fouet pour faire avancer un navire auquel tous les esclaves sont attachés... et qui tournent le dos à l'endroit où ils se rendent.
Communiquer sa vision et faire en sorte qu'elle soit non seulement comprise, mais qu'elle soit également embrassée par d'autres, c'est le chant du leader. Et lorsqu'il le fait bien, on ne peut que se lever et danser.
2 commentaires:
Laurent, merci beaucoup pour les bons commentaires, c'est l'fun d'voir un feeback comme ça.
Je suis entièrement d'accord avec toi que si Les Enchanteurs sont particulier, Sylvain Cooke y est pour beaucoup, son enthousiasme, son amour du chant et sa façon d'agir font de lui un directeur musical hors du commun et nous sommes priviligié de l'avoir avec nous. Il ne faut pas oublier par contre tout les choristes impliqués car ils sont indispensable à tout les niveaux à l'organisation et au succès de l'ensemble vocal.
Robert Pilon
président
Salut Robert,
Ben là! Tu as volé mon punch! Je m'attendais à avoir un déferlement de gens qui me demandent d'identifier l'ensemble vocal.
Et là, je prévoyais les faire languir et n'en dévoiler qu'un peu à la fois. Mais là...
;)
L
N.B. Je blague! Merci pour le commentaire!
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